C'est absurde ∆ Libre

Déambulant tel un automate sur cette terre au tableau plus ou moins inaccoutumé, je m'abdique dans d'abstraites pensées. Ma curiosité, plus forte que jamais, m'attire vers l'océan. J'ignore pourquoi je persiste toujours à rester planter là, laissant les abysses de lumières faire de mon corps rien de plus qu'un amas de braises.

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Klesse était heureuse aujourd'hui, en effet en ce début de matinée le soleil était déjà haut dans le ciel. Pris d'une soudaine envie de galoper, elle réfléchit et décida de se diriger vers la mer aux longues plages, ou l'espace est grand. Elle partit au petit trot joyeuse, puis arrivée sur la plage elle partit au petit galop veillant a mesurer son souffle pour ne pas se fatiguer trop vite. Une fois au bord de la mer, elle allongea ses foulées et bien vite elle ne faut plus qu'une silhouette galopant librement sur la plage. Nadeau dilatés, oreilles bien droites elle galopa encore et encore quand soudain elle s'arrêta. Il y avait quelqu'un las bas, un cheval ? Oui c'en était bien un. Doucement elle partit au petit trot aborder gentiment cet équidé, une fois que le cheval fut bien en vue elle le regarda attentivement, c'était un étalon, un grand étalon. Elle s'avança vers lui au pas et s'arrêta a quelque mètres.

- Désolée de vous déranger mais, je, je pensais qu'on pourrait faire connaissance ! La plage est belle vous ne trouvé pas ? Ah et puis l'eau ! Quand il fait beau elle est encore plus chaude car l'ordinaire c'est tellement bien et puis les falaises magnifiques les falaises ! Et.. Heum comment vous appellé vous ?

Klesse était comme sa extrêmement sociable mais aussi bavarde. Et elle espérait que cet étalon le serait également !
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Un son vient percuter avec maladresse mes oreilles, qui se dressent comme des pointes de fer déchirant le ciel. Captivant toute mon attention, un effluve plus que désirable fait frémir mon large corps robuste comme une feuille précaire aux limites de la décomposition sous un coup de vent. Je me hausse, me redresse, conscient de l'allure effrénée que mon souffle s'amuse à prendre. Mon coeur cogne, éclatant dans mon poitrail, comme s'il désirait plus que tout au monde fracasser mes côtes une par une. Je peux sentir l'adrénaline. Alors, elle m'apparaît. Elle me parle. Trop de mots dans un si court instant. Je l'observe, sans un mot, d'un air tout-à-fait désinvolte.

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L'étalon la regarda parler et ... C'est tous. Rien, pas la moindre réponse..
*peut être qu'il est sourd* pensa la jeune jument.
Elle se mît alors devant lui et lui dit en articulant :

-Bonjour !

Puis elle attendit la réponse de l'étalon qui était en face d'elle en le ragardant bien qu'elle remarqua qu'il parait essoufflé, bizarre... Klesse le regarda et décida qu'il faisait trop chaud pour rester planter la sous cette chaleur. Elle se tourna vers l'étalon et lui fit signe de la suivre, puit, heureuse elle entra dans l' eau au galop, savourant la fraîcheur de l'eau sur sa robe chaude. Elle commença à aller plus vers la large pour s'immerge vraiment. Puis elle se retourna pour voir si le mystérieux étalon la suivait...
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Sa voix me prend d'assaut, et m'agrippe. J'ébauche un simple sourire. Une profonde inspiration, et j'ose la défier du regard. Un pas, puis deux, je me trouve tout près d'elle. J'anticipe brièvement quelques mots, j'oublie. Quelque chose m'entrave, je crois pouvoir lui parler et le coeur y est. Un murmure. « Salut. » Un silence, puis un soupire. Elle s'éloigne, rejoignant doucement l'océan. Moi, je ne bouge pas. Elle va sûrement essayer de me noyer .. « Je suis loin d'être placide ces derniers temps. » Dis-je cette fois-ci souriant, afin d'alléger l'effet avertissant de ces dernières paroles.

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Klesse n'avait pas rêvé, elle avait bien entendue l'étalon lui parler ? Il avait bien dit *salut*. Elle se dirigea vers la mer puis après avoir fais signe à l'étalon elle entra dans l'eau, heureuse d'avoir réussie a tirer un mot a l'étalon. Mais bien vite son entousiasme retomba, l'étalon ne la suivait. Klesse ne pût s'empêcher de se poser pleins de questions, d'habitude les chevaux qu'elles croisait était heureux de pouvoir s'amuser avec elle ! Contrairement a cet étalon qui faisait tous pour ... L'éviter ?

- Je suis loin d'être placide ces derniers temps.

Il était loin d'être placide ? Qui était il ? Elle revint vers lui lentement en le scrutant, bizarrement il lui sourit, Klesse ne pût s'empêcher de grimacer, il ne lui répondait a peine, elle l'invitait a aller tranquillement se baigner mais il détourna son invitation. Et maintenant voilà qu'il lui souriait ?

- Tu es loin d'être ... Placide ?

Klesse réfléchit, et trouva au plus profond de sa mémoire ce que voulait dire placide, serein c'était cela ?

- Qui es tu ?

Tourmentée par l'étrange comportement de l'étalon, elle ne se rendit pas compte qu'elle était tendue et extrêmement près de celui-ci.
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Résister. Contrôler. Je ne cesse de la détailler du regard. C'est instinctif. Auparavant, je sautais sur tout ce qui bougeait et qui était susceptible d'avoir bon goût ; je me foutais royalement des conséquences ainsi que d'honnêtes relations que j'aurais pu éventuellement avoir. Je ne parlais et agissais qu'au nom de la nature et de la sauvagerie pure et dure face à une personne seule qui osait m'adresser la parole. En fait, je n'ai pas changé. Je suis dangereux. Je suis imprévisible. La folie m'a envahit il y a des années de ça. Approche-toi encore ma douce, et tu vas regretter d'être aussi sociable. « Tout dépend de toi ; je peux être l'hypocrite inconnu qui ne sera que de passage dans ta misérable vie, ou je peux être celui qui fera croire que ta disparition n'était qu'un accident. »

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-Tout dépend de toi ; je peux être l'hypocrite inconnu qui ne sera que de passage dans ta misérable vie, ou je peux être celui qui fera croire que ta disparition n'était qu'un accident.

Essayait il d'être drôle ? de plaisanter ?*Pardon ? Il me menace ?* Klesse recula de quelque pas et analysa lentement la situation dans quel pétrin c'était elle fourrée en engageant, enfin, en essayant d'engager la conversation avec cet étalon ? *Ma vie ? Misérable ?!* Klesse le regarda d'un regard flamboyant.

- Alors comme sa tu me menaces ? Tu me dis que MA VIE est misérable ?! Et tu crois pouvoir m'intimider ?! Et puis tu ne m'as pas répondue ! Qui es TU ?!

Ce dernier mot elle l'avait hurlée, elle ne savait pas pourquoi mais cet étalon 'énervait, elle ne le supportait plus, pour qui se prenait il ? Elle recula encore de quelque pas et essaya de se grandir, elle avait beau se grandir au maximum, l'étalon était beaucoup plus grand qu'elle. Mais Klesse avait un atout, elle courrait vite, vite et longtemps...
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